Avant d’être un lifestyle consistant à ne pas trop encombrer son appartement, le minimalisme a d’abord fait référence au travail de plasticiens sensibles au slogan de l’architecte Ludwig Mies Van Der Rohe : less is more. Le mot s’impose en musique au milieu des années 1980, pour labelliser le succès de compositeurs américains issus des avant-gardes sixties : Philip Glass, Steve Reich et Terry Riley en tête. Une étiquette qu’ils ont tous rejeté, préférant parler de musique répétitive, de musique de phase ou, de façon plus suggestive, de transe music.

Qu’avaient-ils en commun ? Erik Satie, John Cage et John Coltrane. Les musiques de l’Inde, d’Afrique de l’Ouest et de Bali. La drogue, Hendrix, les Beatles et un soupçon sur l’évolution de la musique savante occidentale. Trois jours pour redécouvrir l’extraordinaire vitalité des musiques minimalistes (sic) au prisme de Philip Glass, Hildegard von Bingen, Pauline Oliveros, Tristan Perich, Coltrane, Steve Reich et Bach, toujours lui ! Un festival dédié au génial Erik Satie qui en savait décidément long sur l’art d’ameubler son salon.