Mardi 24 mars 2026
20H00

Cohaere

MIROIR

Un face à face franco-italien

LIEU

Chapelle de la Trinité
29-31 rue de la Bourse, Lyon 2e

PROGRAMME

Carlo Tessarini , « Il piacer delle dame » Ariete instrumentali
Gauthier de Marseille, Symphonies

DISTRIBUTION

Cohaere
Marta Korbel, violon
Monika Hartmann, violoncelle
Natalia Olczak, clavecin

INFO PRATIQUE

Mardi 24 mars à 20h
Ouverture des portes : 19h30
Durée : 1h10
Tarif B (12 à 30€)

Avec le CCR d’Ambronay et le programme Sustainable-Eeemerging

Ce concert vous invite à un dialogue entre deux styles contrastés et pourtant complémentaires du baroque : l’élégance raffinée du compositeur français Pierre Gaultier de Marseille et le génie vibrant du compositeur italien Carlo Tessarini. Alternant entre leurs œuvres, l’ensemble polonais Cohaere explore la richesse émotionnelle et stylistique de l’Europe baroque.

Pierre Gaultier, organiste et pionnier de l’opéra marseillais, demeure l’une des figures les plus fascinantes et pourtant méconnues de la musique baroque française. Ses Symphonies divisées par suites de tons, publiées en 1707, offrent des titres poétiques, des rythmes de danses courtoises et une profondeur expressive. De l’enthousiasmante Marche de Barbets au mélancolique Prélude composé en prison, les trois suites sélectionnées que nous interprétons ce soir figurent également sur notre premier album, paru chez Ambronay (2025). En miroir, des miniatures de Il piacer delle dame de Carlo Tessarini, violoniste et compositeur du XVIIIe siècle connu pour son écriture pleine de fougue et de mélodie.

Partageant une voix artistique commune, nous nous consacrons à la redécouverte de répertoires méconnus et à la création d’un lien vivant avec le passé. Notre travail consiste à éditer des sources originales, à reconstruire des textes musicaux et à façonner des interprétations historiquement éclairées, fondées sur la curiosité, la sensibilité et la collaboration. Dans ce concert, Gaultier et Tessarini s’inscrivent dans notre histoire : une histoire où la musique oubliée trouve une nouvelle résonance, où l’intimité rencontre l’exubérance et où la performance historique devient un acte créatif et vibrant. Cohaere